Discussion:
Quel avenir pour la science en Europe ?
(trop ancien pour répondre)
Pentcho Valev
2016-04-19 07:23:49 UTC
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http://www.horizon2020.gouv.fr/cid100700/conference-debat-quel-avenir-pour-la-science-en-europe.html
Conférence-débat : "Quel avenir pour la science en Europe ?" Une conférence-débat sur l'excellence scientifique et les financements européens se tiendra à Grenoble le 28 avril 2016. L'après-midi commencera par une conférence d'exception sur "les ondes gravitationnelles et les trous noirs" par le professeur Thibault Damour. En présence de Jean-Pierre Bourguignon, Président du Conseil Européen de la Recherche (ERC), différentes thématiques seront abordées...

Aucun avenir. Jean-Marc Lévy-Leblond l'a déjà prédit :

http://archipope.over-blog.com/article-12278372.html
"Nous nous trouvons dans une période de mutation extrêmement profonde. Nous sommes en effet à la fin de la science telle que l'Occident l'a connue >>, tel est constat actuel que dresse Jean-Marc Lévy-Leblond, physicien théoricien, épistémologue et directeur des collections scientifiques des Editions du Seuil."

http://www7.inra.fr/dpenv/pdf/LevyLeblondC56.pdf
Jean-Marc Lévy-Leblond: "La science souffre d'une forte perte de crédit, au sens propre comme au sens figuré : son soutien politique et économique, comme sa réputation intellectuelle et culturelle connaissent une crise grave. (...) Il est peut-être trop tard. Rien ne prouve, je le dis avec quelque gravité, que nous soyons capables d'opérer aujourd'hui ces nécessaires mutations. L'histoire, précisément, nous montre que, dans l'histoire des civilisations, les grands épisodes scientifiques sont terminés... (...) Rien ne garantit donc que dans les siècles à venir, notre civilisation, désormais mondiale, continue à garder à la science en tant que telle la place qu'elle a eue pendant quelques siècles."

Jacques Maritain, seul en France (même dans le monde), a expliqué la cause de la mort de la science :

http://www.amazon.ca/Oeuvres-compl%C3%A8tes-Jacques-Maritain/dp/2850492752
Jacques Maritain, Oeuvres complètes, Volume 3, p. 285: "Il ne reste plus alors qu'à avouer que la théorie [d'Einstein], si l'on donnait une signification ontologiquement réelle aux entités qu'elle met en jeu, comporterait des absurdités; entièrement logique et cohérente comme système hypothético-déductif et synthèse mathématique des phénomènes, elle n'est pas, malgré les prétensions de ses partisans, une philosophie de la nature, parce que le principe de la constance de la vitesse de la lumière, sur lequel elle s'appuie, ne peut pas être ontologiquement vrai." p. 300: "La science, même la plus mélangée d'hypothétique et de probable, même la moins élevée en intellectualité, la science est chose bonne en elle-même, et qui détient une étincelle divine. On a vu toutefois ce qu'elle peut produire, lorsqu'elle est employée par l'homme, en fait de ruines matérielles et de destructions sanglantes. Les désastres qu'en usant d'elle les apprentis sorciers peuvent provoquer dans l'ordre de l'esprit, pour être invisibles, ne sont pas moins énormes."

Voici un exemple des désastres que les apprentis sorciers peuvent provoquer :

http://www.lepoint.fr/societe/le-createur-est-une-souris-de-laboratoire-12-07-2012-1697206_23.php
Thibault Damour: "Or, en physique, au moins depuis Einstein, le passage du temps est une illusion. Nous pouvons, de façon quasi instantanée, voyager dans le temps ; faire par exemple un saut de millions d'années dans le "futur". Cette prédiction de la théorie de la relativité a été vérifiée expérimentalement en mettant des horloges dans des avions volant autour de la Terre ; à leur retour, elles ne marquaient pas la même heure que celles restées à terre. C'est ce qui explique aussi pourquoi nous recevons sur Terre des particules élémentaires à la durée de vie si courte qu'elles ne devraient jamais parvenir jusqu'à nous. Si le temps n'existe pas, comme le suggère la science, cela peut changer notre façon d'appréhender la mort... Bien sûr, cela n'évacue pas la réalité phénoménologique des traces du passage du temps, car, dans l'espace-temps einsteinien intemporel, il existe des copies de nous jeunes et des copies de nous vieux. On peut estimer que la science ne nous donne pas accès à "la réalité", mais seulement à un modèle mathématique de la réalité, mais on peut aussi (ce que je préfère) suivre ses suggestions quand elles indiquent une nouvelle vision philosophique de la réalité. La science, loin d'évacuer le mystère existentiel, ne fait que l'approfondir."

Pentcho Valev
Pentcho Valev
2016-04-22 07:06:56 UTC
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Les idioties de la science morte:

http://www.telerama.fr/idees/physique-faut-il-definitivement-renoncer-a-comprendre-la-theorie-de-la-relativite-d-albert-einstein,116934.php
Déjà, chez Galilée, l'espace et le temps ne sont pas séparés. Selon Jean-Marc Lévy-Leblond, le choc culturel qui a suivi la divulgation des théories d'Einstein au début du XXe siècle n'était que l'effet très retardé de la coupure instituée par Galilée entre la perception ordinaire de l'espace et du temps et sa théorisation par la physique classique. « Dans le cadre de la physique galiléenne, explique- t-il, on peut déjà affirmer que, par le mouvement, le temps engendre de l'espace : sautez d'un quai de gare dans un train au départ, et le temps écoulé vous éloignera de votre point de départ, bien que vous ne vous déplaciez pas dans le train... La nouveauté radicale d'Einstein est d'instaurer la réciproque : par le mouvement, l'espace engendre le temps. »

http://o.castera.free.fr/pdf/Chronogeometrie.pdf
Jean-Marc Lévy-Leblond: "Il se pourrait même que de futures mesures mettent en évidence une masse infime, mais non-nulle, du photon ; la lumière alors n'irait plus à la "vitesse de la lumière", ou, plus précisément, la vitesse de la lumière, désormais variable, ne s'identifierait plus à la vitesse limite invariante. Les procédures opérationnelles mises en jeu par le "second postulat" deviendraient caduques ipso facto. La théorie elle-même en serait-elle invalidée ? Heureusement, il n'en est rien..."

http://o.castera.free.fr/pdf/La_relativite.pdf
Jean-Marc Lévy-Leblond: "Un objet de longueur Lo dans son propre référentiel sera, dans un autre référentiel, repéré différemment et se verra attribuer une longueur inférieure L. Mais, comme dans le cas spatial, c'est là un effet de parallaxe : ce n'est que si les axes spatiotemporels de l'objet coincident avec ceux de la règle utilisée que l'on peut affirmer mesurer la longueur propre de l'objet. La dilatation des temps s'explique de façon analogue. Ces effets sont donc parfaitement "réels" tout en ne concernant que des "apparences"."

Pentcho Valev

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